“Reduce, reuse and recycle: nos principes fondamentaux nousguident durant ces Jeux olympiques”

Stijn Franssen, R&D Packaging & Equipment Sr. Director Coca-Cola

Les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 souhaitent réduire de moitié les émissions de CO2 de l’événement par rapport aux Jeux olympiques de Londres 2012. Un programme ambitieux que Coca-Cola, en tant que partenaire officiel, compte bien soutenir. Et la Belgique joue un rôle-clé à cet égard, avec son centre de R&D à Bruxelles, le deuxième plus grand au monde, et son usine d’embouteillage à Chaudfontaine.

Si les visiteurs de Paris 2024 pourront boire de l’eau de Chaudfontaine cet été, ce n’est pas seulement parce que l’usine d’embouteillage est géographiquement proche de Paris. La marque d’eau belge a également été choisie en raison de la gestion de son empreinte écologique, couronnée par le certificat platine délivré par l’Alliance for Water Stewardship. Une reconnaissance réservée aux sites qui gèrent leur eau de la manière la plus efficace et la plus responsable. Chaudfontaine est par ailleurs certifiée neutre en CO2 depuis 2022.

L’engagement de Coca-Cola en matière de développement durable pour les prochains Jeux olympiques et paralympiques ne se limite toutefois pas à l’eau. Le producteur de boissons prévoit d’y tester un nouveau modèle d’emballage circulaire. “Nous contribuerons étroitement aux objectifs des organisateurs, et ce, de plusieurs manières”, souligne Stijn Franssen, R&D Packaging & Equipment Sr. Director chez Coca-Cola. “Nos principes fondamentaux reduce, reuse and recycle sont nos guides.”

Notre ambition est de collecter et de recycler les bouteilles en plastique usagées pour les Jeux paralympiques qui débuteront deux semaines après les Jeux olympiques.

Stijn Franssen, R&D Packaging & Equipment Sr. Director chez Coca-Cola

Le principe de réutilisation sera particulièrement évident dans les zones VIP et d’accueil durant les Jeux olympiques et paralympiques. “Nous y travaillerons avec des emballages (bouteilles en verre et gobelets) réutilisables.”

Les bouteilles ont une seconde vie aux Jeux paralympiques

Les défis posés par les deux autres principes de base sont plus audacieux. “Prenons le recyclage: nous ne travaillerons aux Jeux olympiques et paralympiques qu’avec des bouteilles entièrement fabriquées en plastique recyclé ou rPET, à l’exception du bouchon et de l’étiquette”, illustre Stijn Franssen. “Notre ambition est de collecter et de recycler toutes les bouteilles en plastique usagées pendant l’événement. Mieux encore: nous proposerons à nouveau, lors des Jeux paralympiques qui débuteront deux semaines après les Jeux olympiques, les bouteilles qui auront été récoltées au début des JO.”

Jusqu’à nouvel ordre, il est impossible d’organiser des Jeux olympiques sans bouteilles en plastique. “Pensez notamment aux villages des athlètes, où les participants préfèrent les bouteilles d’eau scellées.”

Coca-Cola fournira 350 distributeurs d’eau pour les Jeux olympiques, sur un total de 700 distributeurs qui distribueront également des boissons fraîches. Une prouesse réalisée par le centre de R&D d’Anderlecht.

Stijn Franssen, R&D Packaging & Equipment Sr. Director chez Coca-Cola

Reste le défi de la réduction, auquel Coca-Cola s’attaque en déployant un maximum d’efforts autour des fontaines à boissons, tant pour ses boissons rafraîchissantes bien connues que pour l’eau proprement dite. “Le défi est plus corsé qu’on pourrait le penser; il ne se résume pas à ouvrir le robinet. Nous travaillons avec des installations mobiles que nous pouvons monter et démonter en une journée, mais même là, il faut toujours assurer la qualité et la sécurité, donc garantir le refroidissement, la filtration et l’entretien adéquats – autant d’éléments que nous contrôlons à distance. Nous proposons par ailleurs de l’eau gazeuse et un arôme citron.”

S’adapter aux nouveaux gobelets réutilisables

Coca-Cola devrait fournir 350 distributeurs d’eau pour les Jeux olympiques, sur un total de 700 distributeurs qui distribueront également des boissons fraîches. Une prouesse réalisée par le centre de R&D d’Anderlecht.

“Normalement, il faut deux ans pour développer une telle solution, du concept à l’essai complet sur le terrain”, avance Stijn Franssen. “Aujourd’hui, dans le même laps de temps, nous avons livré 350 appareils qui devraient fonctionner parfaitement dans le cadre d’un événement mondial comme Paris 2024.” Et le défi n’a pas été simple à relever. “On nous a montré les gobelets réutilisables choisis par les organisateurs des Jeux voici seulement six semaines. Légèrement plus petits que prévu, ils ont débordé lorsqu’ils ont été testés avec de l’eau gazeuse ou de l’eau aromatisée au citron. Nous avons dû adapter à la hâte le logiciel et la mécanique des appareils Bonaqua.”

Stijn Franssen ne s’en cache pas: la performance de l’équipe anderlechtoise fait sa fierté. “C’est un très bel exemple d’innovation à Anderlecht, même si nous avons profité du savoir-faire de l’écosystème mondial de Coca-Cola. Nous pouvons être fiers de notre contribution aux ambitions que nourrissent ces Jeux olympiques sur le plan de la gestion de leur empreinte écologique.”